Quelques spécialités du coin que j’ai pu déguster. Mon estomac ne m’a pas permis de toutes les découvrir mais globalement ça a été une découverte savoureuse :
bretzels sucrés (pâte à choux, amandes concassées et glaçage au sucre) ou salé (traditionnel en apéro mais brioché et non pas sec lorsque c’est frais)
Jambon en croute et pâtes (spätzle), pas si gras que ça car c’est de la noix de jambon.
baeckeoffe : plat de 3 viandes différentes + pommes de terres et aromate, le tout mijoté en terrine pendant plus de 3 heures. Excellent… mais plus riche (agneau)
la traditionnelle forêt noire (même si c’est plus allemand qu’alsacien mais les allemands ne considèrent pas forcément ça comme une de leurs spécialités non plus, allez savoir…), aérienne, peu sucrée. Ni écœurante ni lourde. Par contre attention aux parts alsaciennes (une part pour deux personnes c’est largement suffisant).
flamenkuche : tarte flambée, le pendant alsacien de la pizza.
En bilan, la région offre de très nombreuses spécialités, il y en a pour tous les goûts. On sent un plaisir de travailler tout ce qui est à base de pâte à pain, pâte bricohée, bref toutes les pâtes levées, aussi bien sucrées que salées… et forcément quelques plats assez riches… on peut le comprendre aisément à la rudesse du climat. A 0°C le matin sous la tente, les traces des calories de baeckeoffe n’existent plus 😉
On dit souvent que les alsaciens ont des problèmes d’obésité, néanmoins si on consomme leurs plats dans des quantités adéquates par rapport aux sensations de faim et de satiété et qu’on les accompagne avec d’autres plats moins riches, on peut facilement manger équilibré sans prendre un gramme tout en se faisant plaisir.