Dernier régime en date : le régime à IG bas (Index Glycémique). Encore un régime de plus me direz-vous ?
A l’origine, il s’agit plutôt d’un concept scientifique tout à fait sérieux basé sur la vitesse d’augmentation du « sucre » dans le sang en fonction d’un aliment. Je m’explique :
Lorsqu’on mange un aliment qui contient une source de sucre (amidon, saccharose, fructose …), après sa digestion il arrive dans le sang sous sa forme minimale : le glucose. Sa présence (appelée glycémie) et qui est faible entre les repas, augmente d’un coup et induit la fabrication d’une hormone : l’insuline qui permettra à ce glucose d’entrer dans les cellules pour être utilisé comme source d’énergie. Jusque là vous me suivez ? Bien, on continue !
Il faut savoir que tous les aliments qui contiennent des glucides ( c’est-à-dire du sucre) n’ont pas la même capacité pour faire augmenter la glycémie. Cela dépend de leur Index Glycémique (IG) : c’est la capacité à accroitre la glycémie après la digestion. On dit d’un aliment qu’il a un IG bas s’il fait monter faiblement ou pas du tout la glycémie par rapport au sucre de référence : le glucose. Au contraire, on dit d’un aliment qu’il a un IG haut si sa capacité avoisine celle du glucose (IG glucose = 100). Ainsi, un aliment qui a un IG inférieur à 55 est considéré comme faible, entre 55 et 70 comme modéré et enfin, au dessus de 70, comme élevé.
Voilà, ça c’est le cours théorique, on réveille ceux qui roupillent au fond et on continue…
L’Index Glycémique est fonction de plusieurs facteurs :
– la teneur en fibres alimentaires (solubles) : plus un aliment est riche en fibres alimentaires plus son IG est bas (ex : pomme, pruneaux, flocon d’avoine, légumes secs).
– la présence majoritaire d’amylose : les féculents sont composés d’amidon et cet amidon se divise en 2 catégories : l’amylose et l’amylopectine. Si l’amidon de l’aliment est composé majoritairement d’amylopectine : son IG sera élevé (ex : pomme de terre, riz, blé). En revanche s’il est constitué en majorité par de l’amylose il sera bas (ex : légumes secs).
– du procédé de fabrication: plus un aliment subit de traitements inductriels plus son IG sera élevé (ex : céréales soufflée, galettes de riz, flocons de pomme de terre).
– de la cuisson : plus on cuit un aliment riche en amidon dans de l’eau plus il se « gélatinise » (gonflement du riz dans de l’eau) et plus ils sera vite digéré… et plus il fera monter la glycémie. Un aliment contenant de l’amidon trop cuit aura donc un IG plus élevé (ex : pâtes trop cuites) que ceux dont la cuisson aura été modérée (ex : pâtes al dente).
Mais quel est donc l’intérêt de consommer ces fameux aliments à index glycémique faible ? C’est ce que vous découvrirez ici-même la semaine prochaine dans le second volet de ce dossier !
Partie 2 : Pourquoi privilégier les aliments à IG bas ?
Partie 3 : Quels sont les aliments à index glycémique bas ?
Montignac à demontré l’importance de L’I G il y a de nombreuses années (voir son livre « je mange donc je maigris » formule très habile!!!!! à l’époque on parlait plutot de caloriesdans le domaine de la diétetique. cordialement
quel est le second volet de ce dossier ? Pourquoi n’est-il pas publié ?
[RÉPONSE DE L’ADMINISTRATEUR : les 2 autres parties sont publiées, ici et là]