Plutôt que « mince j’ai oublié un truc à l’étage il faut que je remonte, pfff », et si on se disait « génial, c’est l’occasion de grimper un étage de plus et de faire un peu d’activité physique ».
L’avantage c’est que ça fonctionne pour tout :
Vous venez juste de vous asseoir à table et il manque une petite cuillère… rhaaa… Mais non, justement au contraire, c’est l’occasion de faire fonctionner ses jambes !
Plus de pain ? La boulangerie ferme dans 7 minutes. C’est l’occasion de se pousser un peu aux fesses et de voir si on y arrivera à temps, quitte à marcher franchement vite.
La voiture est en panne ? Je vais bosser en vélo, ça me forcera à faire le sport que je n’arrive pas à intégrer à ma routine quotidienne.
Pneu du vélo crevé au boulot ? Je rentre à pied, je dormirai bien ce soir ! Et demain à la fraîche ça sera sympa (et j’emmènerai le kit de réparation des crevaisons avec moi cette fois).
Je pourrais vous sortir encore tout un paquet d’exemples, mais je pense que vous avez compris. Face aux petits tracas du quotidien qui entrainent une augmentation de votre activité physique, essayez de penser que c’est justement positif pour vous, pour votre corps… plutôt que de ne focaliser que sur l’aspect négatif de la situation. Vous ne vous en porterez que mieux ! Transformez ces inconvénients en petits challenges, en tests. Ça ne règlera pas tous les problèmes bien sûr, mais tout ce qui peut aider à positiver est toujours utile pour son propre bien-être et sa santé ! J’aurai l’occasion d’en reparler, mais plus les scientifiques et chercheurs en médecine creusent le sujet, plus le constat est clair sur le lien entre activité physique et durée de vie « en bonne santé ».
OK, j’avoue… vous avez raison !
Quand j’ai lu votre article j’ai pensé « mouais, elle est bien gentille, mais bon, un truc pénible c’est juste un truc pénible, et on a déjà notre bonne grosse dose de galères quotidiennes à gérer, je ne vois pas trop comment on peut croire qu’on peut positiver dessus ».
Et puis vous vous en doutez, comme tout le monde, j’ai eu les petits trucs que vous évoquez : la première fois c’était le pichet d’eau sur la table, vide au moment de me servir, GRRRR ! et paf votre article est revenu dans ma tête. OK je me lève en souriant, un deux, un deux, un pied devant l’autre.
Et forcément depuis à chaque fois que ça se produit j’y repense… et c’est vrai que vous avez raison. Je suis une grosse nulle en sport, je suis ultra sédentaire (maison-voiture-boulot-voiture…) et me dire que ces petites choses font que ça peut participer à peut-être mourir plus tard ou que je serai moins vite malade ça motive !
Depuis ça me fait régulièrement sourire, encore cette après-midi, le bac à papier vide de l’imprimante au boulot qui oblige à aller chercher du papier à l’étage au dessus, descendre le lourd carton de 5 ramettes, retourner à mon bureau pour chercher des ciseaux puis à l’imprimante pour couper ce fichu lien en plastique, mettre le papier dans le bac, retourner à mon bureau, relancer l’impression, retourner à l’imprimante chercher l’impression… je me suis imaginé à la salle de sport, et c’est tout de suite beaucoup plus sympa (ou moins désagréable dirons-nous).
Merci de l’astuce, c’est sympa !
PS : Le lien coupe un peu les mains mais sinon j’aurai bien tenté d’utiliser le carton de ramettes comme une kettlebell 🙂
Béré.