Tout le monde commence a bien avoir à l’esprit que les calories des aliments c’est l’énergie que l’aliment fournira à notre corps lorsqu’on l’aura ingéré et digéré.
Certains ont aussi appris quelque part lors d’un cours de physique lointain que ça correspond à la quantité d’énergie nécessaire pour élever 1 gramme d’eau d’un degré (entre 14,5°C et 15,5°C pour être précis). OK mais ça ne nous avance pas trop face à notre assiette.
Il y a quelques jours une patiente m’expliquait notamment qu’elle était un peu perdue entre les calories, les kilocalories, et leurs unités respectives.
Elle avait constaté qu’un carré de chocolat pouvait lui apporter des dizaines de kilo-calories et qu’ensuite son smartphone lui indiquait que sa course à pied de plusieurs kilomètres ne « brûlait » que quelques « Cal ». Elle était un peu dépitée !
La réponse est toute simple, c’est même bizarre qu’on en entende si peu parler, notamment dans les magazines féminins.
– Une calorie, (1 gramme d’eau 1 degré blablabla…) s’écrit avec le symbole « 1 cal »
– 1000 calories, c’est à dire « 1 kilocalorie » s’écrit « 1 kcal »
– 1000 calories c’est aussi « une Grande Calorie », dont la notation s’écrit… « Cal », notez bien le C majuscule.
Donc si on résume :
1000 cal = 1 kcal = 1 Cal
Simple non ?
En diététique on a tendance à parler de grandes Calories, car la calorie est une unité trop petite pour signifier quoi que ça soit en terme d’aliments ou de dépenses énergétiques liées à l’activité sportive. Donc un exercice physique brûlant 100 Cal c’est bien 100 kcal, du même ordre de grandeur que vos carrés de chocolat 🙂 Et à l’oral forcément « calorie » ou « Calorie » c’est difficile de faire la différence, tout est fonction du contexte. Bref si un diététicien, un magazine ou une application de smartphone vous parlent de calories, il s’agit de celles avec un grand C, même si parfois on a tendance à omettre la majuscule.
Après, objectivement, on a tendance à beaucoup focaliser sur les calories, mais si vous suivez ce blog depuis un petit moment vous savez ce que j’en pense, il y a des pathologies pour lesquelles la mesure précise de l’apport énergétique est importante, mais dans la majeure partie des cas ça n’est pas vraiment la source du problème et de nos préoccupations…